Approches « basiques »

Un exemple de telles méthodes consiste à comparer, sur une période d’un an ou de quelques trimestres, la projection de la variable dont on cherche la prévision par rapport au réalisé. Les écarts entre les valeurs réelles et les valeurs projetées peuvent être imputés totalement ou partiellement à l’impact de l’épidémie.  

Approches et modélisations de séries temporelles

Certains modèles de séries temporelles permettent de mesurer l’impact d’une intervention ou d’un choc extérieur à la série temporelle du modèle univarié initial. Par exemple, le modèle de Box-Jenkins avec fonction d’intervention peut estimer l’impact de la pandémie sur un série comme la demande touristique ou la demande de transport aérien.

Approches et modélisations économétriques

Les modèles économétriques, qu’ils soient macroéconomiques ou sectoriels (transport, tourisme, secteur industriel donné, …), permettent, entre-autres, d’étudier et mesurer les effets de variations de variables indépendantes retenues dans le modèle sur les variables endogènes du modèle en question.

Par exemple, le modèle macroéconomique de l’économie française « Mesange » (Insee et DG Trésor) permet notamment d’évaluer l’impact sur l’économie française (PIB, consommation, emploi…) de chocs externes, comme la pandémie du covid-19.

 Approche qualitative et sondages

Certaines méthodes qualitatives peuvent permettre d’évaluer l’impact de la pandémie sur les ventes d’un produit ou service.   Ce sont des méthodes d’estimation basées sur la perception, l’évaluation et le jugement des manageurs et des experts internes et externes à l’entreprise. Grâce à leurs connaissances, expertises et expériences, ces personnes arrivent à estimer la perte de chiffre d’affaires due à la pandémie.

Plusieurs de ces méthodes figurent dans un article posté récemment sur PREDIBLOG,